Le sénat est l'héritier du conseil des rois avec les senores et ils portaient le nom de patres car ils étaient des chefs de famille. Ils furent 300 et ils étaient élus mais la liste des sénateurs était établie par censeurs élus pour 5 ans et qui quittaient leurs fonctions au bout de 18 mois. Ils écrivaient la liste sur un album et pour qu'elle soit valide il fallait qu'elle soit lut. La nominatio faisait la réalité de la désignation. Ils avaient une certaine liberté et ils devaient recruter les meilleurs, en fait les anciens magistrats (qui avaient exercé les charges). On choisissait les meilleurs parmi les citoyens, ne pas être devenus citoyens par adoption, il fallait posséder une fortune minimale et on choisissait ceux qui avaient été consuls, préteurs ou dictateur.
Le sénat ne pouvait pas se réunir lui-même et si aucun magistrat convoquait pas de réunion il n'y en avait pas. IL fallait que le magistrat ait le droit d'agir avec le sénat (consuls, préteurs, tribuns de la plèbe). Le sénat était convoqué pour donner son avis (Varon indiquait qui devait présider le sénat pour élection de Pompé). Il n'avait pas de calendrier fixe mais il ne pouvait pas se réunir entre le 15 avril et le 15 mai. Ils se réunissaient dans un templum (lieux inaugurés) en général la curie. Tous les membres du sénat ne pouvaient pas s'asseoir. Il avait une forme rectangulaire qui favorisait l'émission d'un individu. Les plus vieux, les plus puissants étaient assis et les autres étaient débout. Dans le vestibule il y a les fils de sénateurs qui ne sont pas toujours autorisés à assister aux séances et il était interdit de révéler ce qu'ils avaient entendus. Une fois ça arriva mais le fils sénateur ne dit rien de vrai et il fut autorisé à assister aux séances du sénat. C'est un système de grandes familles. On votait par Discessio : On se rangeait dans la salle du coté de celui qui avait émis une opinion étant entendu que la séance commençait par un sacrifice pour s'assurer la faveur des Dieux et on assurait la séance quand le soleil se couchait. On distingue deux parties dans la séance avec une première ou tous pouvaient prendre la parole et ensuite une deuxième partie ou l'ordre de la parole était hiérarchisé et on votait suivant l'ordre des rangs. Cela s'est maintenu dans les sociétés allemandes. Ensuite on mettait l'affaire aux lois et il y avait un senatus consul. C'est le princeps qui commençait à voter. Un sénateur qui avait la parole la gardait le temps qu'il voulait d'où des stratégies (César a envoyé Caton en prison car il gardait la parole trop longtemps et tous les sénateurs l'ont accompagnés pour montrer à César que c'était un droit et il dut libérer Caton). S'il y avait un quorum (nombre minimal nécessaire). Ca existe toujours aujourd'hui.
L'intercessio pouvait être de deux types : l'intercessio normale et c'est après le vote. Le magistrat devait avoir le même rang que celui qui avait consulté l'assemblée et le texte pouvait être suspendu. La volonté est de protéger le citoyen. Le tribun était sacré. Dans les délibérations les patriciens votaient toujours avant les plébéiens. Nulle ne pouvait consulter le sénat sans l'accord des Dieux. Si les consuls mourraient les patriciens s'occupaient de la religion.
Ce qu'il votait c'étaient les lois, co-signe les décisions de la plèbe et ont un contrôle sur l'élection des magistrats (donne avis), contrôlent les condamnés, le sénat intervient aussi avec les alliés et les finances et il avait la haute main sur la diplomatie et la guerre. Il y avait plus de roi depuis 509 mais au sénat romain, une poignée de roi décidait de tous. Le pouvoir du sénat romain dépassait les pouvoirs de notre assemblée nationale. Tous ceux qui étaient là étaient tous d'anciens magistrats.
Ce sont les successeurs du pouvoir royal. Ils n'étaient pas uniquement les élus du peuple. Pour le peuple souverain le pouvoir vient d'en bas et à Rome il y a un équilibre entre les deux (Haut-bas). Certains magistrats étaient élus par les comices centuriates comme le censeur, les préteurs, les consuls mais il ne pouvait y avoir d'élection que pour des magistrats proposés. Le rôle du président, de la commission réunissait les comices et avaient un pouvoir immense, est important. Si les élections n'allaient pas bien il pouvait ne pas publier les résultats ou dire qu'il avait reçut un signe des Dieux (Tonnerre). C'est une société ou le monde divin est présent, le politique, le social, le religieux étant indissociable. Les hospices devaient être favorables pour tout le reste surtout avant de déclencher la bataille. Quand Paul Emile va en Macédoine les dieux ne voulaient pas et il fallut attendre 18 veaux. Les accords entre le peuple et les dieux sont importants. Ne pas respecter l'accord du divin était une faute grave.
Les romains sont un peuple religieux, suspicieux et ses magistrats restaient revêtu de l'onction et cela se voyaient aux funérailles : celle du peuple et des magistrats ne se comprenait pas. C'est un système non démocratique avec des attitudes remarquables qui faisaient qu'ils avaient une place extraordinaire. Ils obtenaient l'imperium autorité du chef, pouvoir de commandement symbolisé par un siège en ivoire, un manteau pourpre des généraux, la couronne de feuilles d'or, le sceptre et les faisceaux (12). Les imperiums variaient à l'intérieur et à l'extérieur. A l'intérieur c'était un imperium Domi qui est un pouvoir civil limité au pomerium ou l'on ne peut pas entrer en arme sauf les jours de triomphe. A l'extérieur l'imperium pouvait être militaire (Militiae) et il avait le droit de convoqué les comices centuriates, le droit de procéder à la levée des troupes.
Le magistrat détenait aussi la protestas qui n'est pas réservé aux magistrats mais à toute une famille. Les magistrats d'un même collège disposaient individuellement de tout le pouvoir. C'est la potestas qui permettait aux magistrats le droit de prendre les édits et de faire appliquer les lois.
Le fonctionnement de la magistrature reposait sur trois principes : annalité, collégialité, responsabilité en fin de charge. C'est un système qui présente un grave inconvénient : morcellement du pouvoir dans le temps ce qui renforçait le pouvoir du sénat. L'itération (réélection du magistrat à la même magistrature) est autorisée après un laps de temps pour éviter le pouvoir trop important du sénat. L'autre moyen est la prorogatio : prolongation de l'imperium : création d'une pro-magistrature (pro-consul n'est pas un consul et ne pouvait réunir et présider le sénat et les Comices). Il voyait son pouvoir s'exercé à l'extérieur de Rome. Rome est une cité Etat sauf que cette cité dominait tout le bassin méditerranéen. Elle avait conservé ses institutions et il fallait administrer tout l'Empire. La pro magistrat voit sa charge proroger ailleurs. C'est le maintien du système de la cité Etat et alors on invente la pro-magistrature qui pouvait plus agir avec les comices et le sénat. Si le consul en exercice demande au pro-consul l'ordre de réunir l'armée avec la sienne, le pro-consul ne pouvait refuser. La provincia signifiait une mission confiée à un magistrat. Pendant toute la durée de leur mandat ils ne pouvaient subir d'attaque mais ils pouvaient être jugé à leur sortie de charge par les sénateurs.
Pour le tribunat de la plèbe, chacun à la totalité des pouvoirs mais l'autre ne peut pas bloquer mais peut juste poser son veto. Le peuple reconnaît l'élection divine. Il y a un système d 'équilibre qui re pose sur des clans. Il y a une évolution et un mécanisme de blocage qui est différent du notre. L'intercessio sert à protéger le peuple. Sous l'empire il y a la suite de la lutte entre les factions. La première chose est qu'à Rome il y a plusieurs assemblées et qu'il s'agit d'une originalité romaine qui s'opposait au système athénien. A Rome on a 4 assemblées sinon 5 : 3 comices (Curiates, tributes et centuriates) et le concile de la plèbe (concilium plebis), la comicia calata convoqué par le grand pontife. Les modes de réunion, les critères de bases variaient selon le cas. Les comices réunissaient tous les citoyens mais les modalités, d'organisation, de classification et de vote ne sont pas les même.
Les comices curiates étaient par curies, centuriate par centuries et tribute par tribus. L'assemblée du populus romain (patricien, plébéien) est un système de répartition différent. Les comices curiates étaient censés avoir été créé par Romulus et représentait les grandes curies (30) qui subdivisaient en 3 tribus primaires. C'est une vieille institution qui ne fonctionnait plus tel quel et il y avait des délégués mais elle était nécessaire pour revêtir l'imperium. Donc il y a trois types d'assemblée : les comices centuriates, tributes et plèbe. Servius aéra l'organisation de la cité sur le plan militaire (centuriate) et civil (tributes). On n'est pas sur que ce soit lui. Ce système d'organisation du peuple romain procède d'une mutation technologique militaire. Dans les sociétés anciennes il y a un grand nombre de mutations et on modifie l'armement, les techniques de combat, ce qui entraîne la mutation politique. En Grèce il y a la révolution hoplitique ou on passe d'un système de combat avec des chars de guerre (exploits des individus) à des combats d'individus mais c'est finit. On fonctionne en ligne avec un bouclier qui protège, la batille se gagne ensemble et il ne s'agit plus de combats individuels. Il faut que la ligne des hoplites ne recule pas. Dans ces conditions les relations à l'intérieur de la polis change. Il y a un lien puissant entre guerre et politique. C'est la même chose à Rome et avec la réforme centuriates. C'est la même chose et ça marque un élargissement de la cité et le classement des citoyens par centuries. On aboutit à un système numériquement inégalitaire en 5 classes divisées en tribus et en centuries. Chaque centurie à la même charge en matière militaire qu'en matière des impôts. C'est un système qui n'est pas une égalité arithmétique mais géométrique. La conséquence est que la guerre est plus lourde pour les riches que pour les pauvres (les premières classes sont appelées d'abord). Si politique et militaires sont identique. C'est ceux qui payent le plus d'impôts ont un rôle politique plus important. Ce n'est pas un système démocratique mais ce n'est pas un système anarchique.
Les comices tributes datent de réorganisation de la cité sur un plan civile par distribution des citoyens en fonction de leur domicile. (4 urbaines, et 31 rustique et il vaut lieux être dans les tribus rustiques). Chaque tribu a une voie. Les prolétaires n'ont aucune chance de e faire entendre. C'est un système peu démocratique dans les comices centuriates et tributes. La centurie destinatrice qui vote en tête est significative et la centurie destinatrice est une centurie de cavalerie. Si on ajoute que quand la majorité est obtenu on arrête le votes et on voit que les pauvres ne votent que rarement. C'est un système fondé sur le degré de dignité appuyé sur la richesse. Ce système ne convient pas à la plèbe qui a la majorité des citoyens.
Ils ont prit l'habitude de se réunir dans un concile de la plèbe et à partir de 287 il y a les lois Hortensus qui ont bouleversé la donne. A partir de cette date les décisions du concile ont valeur de lois sans à avoir été contresigné par le sénat. Avant il fallait d'abord l'accord du sénat. Il y eut désormais deux sources du droit à Rome qui était souvent antagoniste. A partir de ces lois il y a des sources de conflits permanents et c'est effectif à partir de 218 ou le concile prend des décisions sur les sénateurs qui ne peuvent plus faire de gros commerce (300 amphores). Ils ont dut s'incliner et les sénateurs se sont jetés sur la terre italienne et on pouvait s'installer sur les terres non cadastrés et les sénateurs se les sont appropriés. La république romaine a muté et les optimates s'opposent aux populares. Tous les éléments d'une révolution étaient réunis, les assemblées fonctionnaient comme le sénat et pouvait pas se réunir elle-même Les comices se réunissent que si un magistrat l'a convoqué.
Les assemblées élisaient des magistrats et on disait qu'ils avaient été crées. En réalité le système électoral diffère du notre. Ces assemblées ne disposaient d'aucun pouvoir d'amendement et ne répondaient que par oui ou non. Enfin il y avait des règles pour les dates de réunion en général au moment des marchés. Pour les comices centuriates on se réunissait en dehors du pomerium. La modalité de vote était orale avec un système en deux temps. Chaque citoyen prenait la parole dans sa tribu ou sa centurie et ensuite on comptabilisait. Le pouvoir apparaît aux primores civitatis mais un bon nombre de charge leur appartenait et en conséquences les magistratures leur revenait. C'est un système de vote selon l'age mais celui qui présidait la séance a un pouvoir immense. Cicéron était contre le vote à bulletin secret car on peut acheter les voix et c'était dramatique et ça pouvait limiter les comices réunis par les magistrats en exercice et un concile de la plèbe est réunit par les tribuns.
C'est le système d'un monde archaïque qui a perturbé et ou se mêle religieux, politique et militaire. Là il faut se garder de jugement de valeurs. Ce système qui fonctionnait jusqu'en 149 a fait l'admiration de Polybe qui expliquait aux grecs pourquoi, les romains dominaient le monde. Pour lui là est l'avantage du système romain. Pour Polybe les raisons étaient les pratiques institutionnelles romaines qui mêlaient démocratie, oligarchie et monarchie. Mais il pouvait y avoir des dérèglements. La dégénérescence pour Polybe était possible à cause de populations qui voulaient plus de démocratie. Les romains ont considéré que ce qui a fait la force de Rome est la constitution mixte. Le rêve des romains c'est la concorde des ordres.
Le système militaire diffère des habitudes des démocraties occidentales. Le caractère non permanent de l'armée est différent. Il faut voir les rythmes de la guerre. On ne fait pas la guerre d'octobre à Mars et il y avait de grandes cérémonies liées au cheval d'octobre. Aux environs du 21 Mars on sacrifiait le cheval de droite d'un vainqueur (faste à droite et néfaste à gauche). Les magistrats décident ce qu'il faut lever comme soldats (préteur ou consul). Plus le nombre est grand plus on recule les limites d'age. Cela se passe tous les ans. La guerre fait partie des mentalités. On déclare la guerre rituellement (sinon c'est injuste). Pour déclarer la guerre on fait appel à Jupiter. Il n'y a jamais eut dans la tradition romaine de guerre injuste. Le peuple des quirites et de la fides estimait que jamais il n'y avait eut de guerre d'attaque mais juste pour répondre à des intérêts menacés. Comment était organisée l'armée ?
Les légions sont organisées en manipules comptants 60 centuries (30 à 60 hommes). Les légions étaient entre 4200 et 5000 hommes. A l'intérieur de la légion les hastati (soldats de la première ligne) sont armés d'un javelot (pillum), les principes (2ème ligne) armée de la lance (asta), les triarii armées eux aussi d'une lance (3ème ligne). On distingue les plus jeunes qui sont devant, ensuite les hommes murs et à la troisième ligne les vétérans. Aux soldats romains s'ajoutaient les troupes levées chez les alliés. Le sénat décide aussi ce qu'ils levaient sur les alliés et ils sont obligés d'accepter. On a une formation de combats. La légion se présentait en trois rangs articulés en manipules disposés en Quinconce. Les 10 manipules de Hostati se tenaient en première ligne séparée par des intervalles égaux. Les princeps en deuxième ligne en quinconce et c'est la même chose en troisième ligne Le système du quinconce qui permettaient de se re replier derrière la ligne arrière. Si les 30 manipules reculaient bien il y avait un dispositif souple et il n'y avait aucun désordre et c'est ce qui faisait la supériorité romaine. Le système romain pouvait se présenter en ligne, en cône ou en cercle.
Les succès dépendent des relations annuelles avec la guerre et dans un dispositif militaire et de sa souplesse et de son efficacité.